Espace et représentation

Le procès par lequel l’espace produit et habité fait sens a longtemps incité à découvrir dans l’architecture un hypothétique système de signes, source définitive d’explicitation de la signification recherchée.
En 1981, à Albi, un colloque réunit pour la première fois des praticiens de la production architecturale et des sémioticiens concernés par l’espace et sa représentation. Leurs interventions respectives révèlent, dans une certaine mesure, des interrogations réciproques en apportant dans le débat théorique sur l’architecture une alternative majeure au discours réducteur sur la morphologie de l’espace. Le projet du colloque fut en effet de substituer à cette quête limitative du sens, l’étude sémiotique plus féconde du « système de manifestation sociale » de l’architecture, dont ne sont exclus ni l’espace, ni le temps, ni l’acteur.
Cette prise de position constitue une « première » et fait de cet ouvrage un moment important de la recherche sur l’espace et l’architecture.