Hygeia. Une cité de la santé

Traduction et introduction de Frédérique Lab

Collection Penser l’espace

12,00 

De toutes les utopies, la moins curieuse n’est-elle pas celle de la santé absolue, alors qu’au XIXe siècle, la maladie est encore partout présente, la pauvreté favorisant la propagation des épidémies ? Pour Richardson, ces maladies pouvaient être éradiquées en respectant quelques principes qu’il énonce dans sa vision utopique de cité de la santé. Dédié à Edwin Chadwick, l’ancien secrétaire de Jeremy Bentham devenu spécialiste des questions de salubrité publique, cet opuscule décrit une cité idéale pour la santé de ses habitants. Dans un curieux mélange de prophylaxie, d’urbanisme et de morale victorienne, Richardson dépeint en détail la réalité physique et sociale d’une ville où l’alcool est prohibé et le tabac n’existerait pas davantage car ravalant l’homme civilisé au rang du sauvage.

Ce texte, traduit en français pour la première fois, est issu d’une communication au congrès de 1875 de la Social Science Association dont il présidait la section Santé. La publication d’Hygeia connut un certain succès. Jules Verne s’en inspira pour Les cinq cents millions de la Bégum et Ebenezer Howard s’y réfère lorsqu’il établit sa théorie de la cité-jardin.

Parution
Mars 2006
Nombre de pages
112 pages
Intérieur
28 illustrations en noir
Format
150 x 210 mm
ISBN
978-2-915456-01-1