La Ville du jour d’après

Collection Théorie & critique

20,00 

Dans Tristes tropiques, Claude Lévi-Strauss écrivait : « Florence, que j’ai visitée après New York, ne m’a d’abord pas surpris : dans son architecture et dans ses arts plastiques, je reconnaissais Wall Street au XVe siècle […] » Florence imitant Manhattan, quelle curieuse allégation ! Et si cette intuition était à prendre sérieusement ? Elle nous parle de villes où les mille différences comptent infiniment moins que dans nos mégapoles modernes devenues imprécises et pour certaines indéchiffrables. Et pourtant, chacune d’elles — au XXe siècle comme auparavant — poursuit une idée, mais ne la laissant s’installer qu’au filtre d’une réalité parfois intraitable et qui se traduit toujours en dessins puis tracés. Comprendre le passage de ces liens invisibles à cette différence radicale entre les villes, en suivre le cours, c’est un peu l’histoire de ce livre. Pour saisir toutes les étapes de cette longue et inexorable évolution, l’auteur remonte jusqu’à la Renaissance et son berceau, l’Italie, pour traquer les mutations successives qui vont produire un tel chamboulement et faire de ces villes des métropoles. Cet essai très personnel est accompagné de nombreuses reproductions de tableaux (Joachim Patinir ou Léonard de Vinci), de dessins d’architecture (Piranèse, Etienne-Louis Boullée, John Ruskin, Rem Koolhaas ou Archigram) et de photographies (Alvin Langdon Coburn ou Andreas Gursky).

Parution
Janvier 2017
Nombre de pages
144 pages
Intérieur
28 illustrations en couleur
Format
165 x 240 mm
ISBN
978-2-915456-97-4