Le Corbusier et les arts dits « primitifs »
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Le rapport profond et durable de Le Corbusier avec les arts non européens a été souvent négligé. Et pourtant, le chef de file de l’architecture moderne n’a cessé de copier, publier, exposer et collectionner les arts dits « primitifs » – selon sa propre expression – depuis ses dessins réalisés au musée d’Ethnographie du Trocadéro en 1908-1909 jusqu’aux projections du Poème électronique, œuvre multimédia conçue pour l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958. Les regards croisés des historiens de l’art, des anthropologues et des spécialistes de Le Corbusier convoqués à l’occasion de la XXe Rencontre de la Fondation Le Corbusier ont permis de documenter et d’analyser son intérêt pour ces objets, qui correspondent pour lui « aux époques les plus fertiles en invention », et de les resituer dans leurs contextes artistiques et idéologiques : la découverte par le jeune Jeanneret de l’art non européen pendant ses années de formation ; la place des arts « primitifs » dans ses publications ; ses contacts avec des galeristes, notamment Paul Guillaume et Louis Carré, et avec les ethnologues Paul Rivet et Georges-Henri Rivière ; l’exposition « Les Arts dits primitifs dans la maison d’aujourd’hui », présentée en 1935 dans son appartement-atelier de la rue Nungesser-et-Coli ; sa contribution de scénographe au deuxième Salon de la France d’outre-mer en 1940…
Auteurs : Rémi Baudouï, Gaëlle Beaujean, Véronique Boone, Marie-Laure Crosnier Leconte, Carlotta Darò, André Delpuech, Marie-Jeanne Dumont, Alicia Espinosa, Sarah Frioux- Salgas, Frédéric Keck, Muriel Lardeau, Christine Laurière, Yann Laville, Laurent Lecomte, Claude Malécot, Christine Mengin, Guillemette Morel Journel, Maureen Murphy, Carine Peltier-Caroff, Antoine Picon, Michel Richard, Arthur Ruëgg, Catherine de Smet, Céline Trautmann-Waller, Françoise Very.