Le dessin d’architecture. Composer, décomposer et recomposer
Volume 3
15,00 €
Ce volume traite du dessin dit « géométral », de ses codes, de son mode de fonctionnement, de son vocabulaire opératoire et de ses potentialités architecturales. S’il résiste aux tentations de « réalisme » et se situe à un niveau général et abstrait, alors le dessin d’architecture devient un puissant outil pour imaginer une disposition spatiale à venir ou à transformer un bâti préexistant par un projet, c’est-à-dire par un processus de conception reposant sur une logique consciente de la forme (morphologie).
La singularité du processus architectural tient au fait qu’une partie de ses finalités ne peut être entièrement formulée au départ : elles apparaissent au fur et à mesure que l’on opère sur une forme, peu à peu esquissée, dégrossie, remise en question, affinée et enfin arrêtée. Parallèlement, les finalités et leur formulation se modifient, s’adaptent à la forme naissante, se développent sous les yeux et les mains du concepteur, selon un processus dialectique, en partie contradictoire, permettant tout du long le contrôle des choix formels et conceptuels. Ainsi, le projeteur se forme lui-même en même temps qu’il met en forme.