Le rêve d’une déconnexion. De la maison autonome à la cité auto-énergétique
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Le projet d’autonomie énergétique défie un modèle centenaire : celui des grands réseaux qui a constitué le mode de production dominant de nombreux services – eau, assainissement, énergie. À l’heure de la transition énergétique, ce macro-système chancelle, concurrencé par l’émergence d’autres imaginaires techniques : machines habitables autonomes, villes auto-énergétiques, éco-infrastructures ou micro-réseaux décentralisés… Dès les origines, les protagonistes de la déconnexion nourrissent deux ambitions : s’émanciper des grandes infrastructures et garantir le confort minimum en intégrant au bâti un système de services. Parmi les figures de proue, l’on distingue des personnages oubliés ou d’autres célèbres, comme John Adolphus Etzler ou Thomas Edison. Cet idéal de l’autonomie énergétique n’arrive pourtant à maturité qu’après le choc pétrolier de 1973. Impulsé par la contre-culture américaine, il se propage, s’institutionnalise, passant de l’unité domestique à la ville, au territoire. La maison autonome d’Alexander Pike ou la cité auto-énergétique de Georges Alexandroff attestent de la puissance de cette tendance, qui conjugue virtuosité technique et projet économique, politique, social et environnemental. Tous annoncent les débats d’aujourd’hui, que cet ouvrage éclaire par son apport historique.
Traduction anglaise publiée à Manchester University Presse, Dreams of disconnection. From the Autonomous house to self-sufficient territories (juin 2021)
Lire le compte-rendu de Zélia Hampikian dans la revue Urbanités, mars 2015
Lu / Le rêve d’une déconnexion, de la maison autonome à la cité auto-énergétique de Fanny Lopez